Goma: « Seul », le clip qui lance la carrière de l’artiste Jenny Paria

12 jours après l’audio, le rappeur congolais Jenny Paria, évoluant en ville de Goma au Nord-Kivu, a dévoilé le samedi 2 octobre dernier le clip de  ” Seul ” .

Cette chanson, troisième sortie officielle après  » Roman infini  » et  » Rapport aux anges « , vient contraster le côté panafricaniste de Isaac Nzengo, son vrai nom.

Avec une combinaison, par-dessus en raphia et Jean noir marchant sur la manche d’une guitare dans un espace sombre au début du clip, Jenny veut la jouer simple cette fois dans cette chanson sur ses compétences lyriques, dont il est réputé.

Voir le clip ici 

« Ce soir je suis triste, j’ai envie d’en faire part
J’ai appris que le mal se divise lorsqu’on le partage
Oui j’ai envie d’être moi, non le rappeur qui fait rêver
Oui je suis seul dans le noir pour échapper à la lumière », Comme le rassure cette partie du premier couplet,  » Ce morceau est inspiré du quotidien aux deux niveaux « , souligne Jenny.  » Le premier est du côté de ces individus qui sentent seuls, malheureusement, les autres personnes ne peuvent pas le voir simplement parcequ’ils ont l’idée que cette personne devrait être pleine, pourtant c’est rarement la cas « . Il continue :  » Au fond, tout le monde a besoin de l’autre. L’autre côté, c’est celui où aujourd’hui on se focalise plus sur les apparences. Si tu vis différemment de ce que les autres prétendent normal, franchement ils disent que tu n’es pas conformé à leur quotidien. Pourtant, moi je ne crois pas que l’apparence physique de quelqu’un soit son CV. « 

Sur un instrumental épuré, l’artiste veut rappeler à ses mélomanes qu’il est juste un artiste et les apothéoses lui infligé se remarquent comme un fardeau à supporter.

Avec ce clip, produit par Aksanti Kabuzi, le rappeur et slameur de Goma Slam Session, veut se monter plus que jamais en forme et veut s’inscrire dans la durée. Les attentes ne seront plus longues pour les prochaines sorties officielles artistes rassurent certaines indiscrétions.

David Kasi

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *